• Cri

     

     

    Tes yeux bleus, à travers leurs paupières mi-closes,

    Recèlent la lueur des vagues trahisons.

    Le souffle violent et fourbe de ces roses

    M'enivre comme un vin où dorment les poisons...

     

    Vers l'heure où follement dansent les lucioles,

    L'heure où brille à nos yeux le désir du moment,

    Tu me redis en vains les flatteuses paroles...

    Je te hais et je t'aime abominablement.

     

    Renée Vivien


  • Commentaires

    1
    Helene
    Mardi 19 Mai 2015 à 22:18

    Oh mon dieu . Que verse ! !

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