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                          Psappha, pourquoi la bienheureuse Aphrodita...?

     

    L'automne est pareil aux étés où ta lyre

    S'éveilla, tremblante, et frémit, et chanta...

    O Psappha, dis-nous pourquoi jaillit le rire

                    De l'Aphrodita.

     

    Quel sombre dessein réjouit la Déesse

    A qui plaît l'effroi des cris inapaisés,

    Qui répand sur nous la farouche détresse,

                    L'horreur des baisers?

     

    Les rayons maudits d'une fatale aurore

    Virent autrefois l'implacable Beauté

    Fleurir dans sa force inexorable, éclore

                    Dans sa cruauté.

     

    O Psappha, voici que s'éteint la Pléiade.

    Le vent calme, ainsi qu'une lyre de fer,

    Un chant prophétique et sinistre, et Leucade

                    Assombrit la mer.

     

    Renée Vivien


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