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                                    De tes enfantines mains, ces traits.

     

     

    Ces dessins, labeur de tes mains enfantines,

    Evoquent le seuil fleuri de mélilot,

    Où les chants venus des lointaines collines

                    Traînent leur sanglot.

     

    Les vierges d'Hellas cachent leur clair visage,

    Etoiles devant la lune dans son plein,

    Devant tes pieds nus, devant ton doux langage,

                    Ton rire serein.

     

    Ces lettres, labeur de tes mains enfantines,

    Ont le charme vain et tendre d'un écho...

    Dans l'ample Lydie aux limpides collines

                    S'attarde Myrô.

     

    Renée Vivien


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