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    Tu goûtas l'amour sous l'érable

                    Qu'un soir fana,

    A très antique, ô vénérable

                    Charixéna.

     

    Ta flûte murmura ses peines,

                    Et résonna

    Comme la brise dans les chênes,

                    Charixéna.

     

    L'ombre, sur ton épaule nue

                    Qui frissonna,

    Apportait la fièvre inconnue,

                    Charixéna.

     

    Ta bouche de Musicienne

                    S'abandonna

    Dans l'ardeur d'une nuit ancienne,

                    Charixéna.

     

    Renée Vivien


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