• En réponse à son poème "La Soif Impérieuse"

     

     

    Que j'ai besoin de toi et que tu m'apparaisses

    Rayonnante de joie, tel un soleil radieux,

    Pour oublier la pluie, l'éternel gris des cieux!

    Reviens, car j'ai vraiment besoin de ta tendresse.

     

    Tu me diras: "Ma douce, de quoi te plains-tu?

    Nous parlons très souvent et je veille sur toi,

    Nous échangeons de la tendresse bien des fois,

    Tu sens ma présence, cesse d'être têtue...!"

     

    Tout en continuant à me couvrir de fleurs,

    Tu me diras aussi, je t'entends me le dire,

    Que tu ne le feras, avec un grand sourire,

    Qu'après être sure que je n'aurais plus peur.

     

    Je me souviens de m'être éveillée un matin

    Et d'avoir entendu ta voix pendant la nuit:

    J'ai répété trois fois ce qu'elle m'avait dit

    Pour ne pas l'oublier... hélas! ce fut en vain!

     

    Et nous nous sommes vues une nuit dans l'astral,

    Tu étais devant moi et je te protégeais

    En étant près de toi mais un peu en retrait,

    Ensemble, toi et moi, pour combattre le mal.

     

    Nous nous sommes rendues, après notre travail,

    Dans un lieu méconnu mais nettement plus sûr.

    Pour te soigner, j'ai mis ma main sur ta blessure.

    Les tiennes s'apprêtaient à me toucher la taille.

     

    J'étais assise et, Toi, devant moi, à genoux;

    Mais nous n'étions pas seules, et se trouvaient là

    Des familiers, d'autres que je ne connais pas:

    Nos moments intimes ne regardent que nous...

     

    Quand je t'ai demandé un endroit plus discret,

    Tu m'as divinement renversée sur ta couche

    Et j'ai senti enfin tes lèvres sur ma bouche,

    Et dans un autre endroit dont tu as le secret.

     

    Pourquoi a-t-il fallu, mon Dieu, que je m'éveille

    Avant d'avoir goûté pleinement sa douceur?

    Que j'ai besoin de toi, ô ma tendre âme sœur,

    Vient et ramène-moi au pays des merveilles!

     

    C'est vrai, tu as raison, j'ai tellement de chance

    Déjà, d'avoir la certitude que c'est toi

    Qui est, et presque sans arrêt, auprès de moi.

    Je n'ai vraiment pas à me plaindre, quand j'y pense...

     

    Tu m'as donné déjà tellement de bonheur,

    Tu as eu pour moi tant d'attentions si charmantes,

    Que la scène risque d'être trop émouvante

    Et tu as pitié de mon pauvre petit cœur...


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