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    1909

    En venant te chercher les bras chargés de fleurs,

    Je savais que j'aurais le plus beau des cadeaux

    Voyant ton visage illuminé de bonheur,

    Debout là devant moi, ô Toi que j'aime trop,

    O mon Amour, à l'heure de ta dernière heure.

     

    1999

    Que j'ai aimé ces roses rouges... au matin...

    Que tu m'as apportées sans te faire connaître

    Un an avant que je retrouve ton chemin

    Avec l'aide du ciel, et la tienne peut-être.

    Merci pour cette grandiose Saint-Valentin.

     

    2000

    Une colombe blanche est venue m'apporter

    Une rose d'une splendeur incomparable

    Sans que je m'y attende, en milieu de journée.

    Un grand remerciement pour ce geste admirable

    Et bien digne de toi, qui m'a beaucoup touché.

     

    2001

    N'avoir pour te rejoindre qu'à fermer les yeux,

    Et dormir à moitié pour entendre ta voix,

    Pour t'entendre dire: "Je veux ce que tu veux..."...

    De sentir ton omniprésence auprès de moi

    Et demain te revoir enfin... Merci mon Dieu.

     

    L.


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    1909

    En venant te chercher les bras chargés de fleurs,

    Je savais que j'aurais le plus beau des cadeaux

    Voyant ton visage illuminé de bonheur,

    Debout là devant moi, ô Toi que j'aime trop,

    O mon Amour, à l'heure de ta dernière heure.

     

    1999

    Que j'ai aimé ces roses rouges... au matin...

    Que tu m'as apportées sans te faire connaître

    Un an avant que je retrouve ton chemin

    Avec l'aide du ciel, et la tienne peut-être.

    Merci pour cette grandiose Saint-Valentin.

     

    2000

    Une colombe blanche est venue m'apporter

    Une rose d'une splendeur incomparable

    Sans que je m'y attende, en milieu de journée.

    Un grand remerciement pour ce geste admirable

    Et bien digne de toi, qui m'a beaucoup touché.

     

    2001

    N'avoir pour te rejoindre qu'à fermer les yeux,

    Et dormir à moitié pour entendre ta voix,

    Pour t'entendre dire: "Je veux ce que tu veux..."...

    De sentir ton omniprésence auprès de moi

    Et demain te revoir enfin... Merci mon Dieu.

     

    L.


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    Je me souviens de toi debout dans ce jardin...

    Ton air angélique... divinement vêtue...

    Tu portais de grands lys au bout de tes bras nus

    Que tu avais toi-même tressés de tes mains.

     

    Tu étais là debout, les yeux baissés, songeuse

    Et bercée d'une douce lumière divine,

    Là, sous ma protection, ma très douce Pauline,

    Et je te contemplais, subjuguée, amoureuse.

     

    J'étais là près de toi, pleine d'admiration...

    On peut m'apercevoir sur la photographie:

    Dans le coin haut à gauche est mon profil assis.

    Un clin d'œil à ceux qui y ont fait attention.

     

    Simple constatation, si c'est un peu mon rôle:

    Au fond du mausolée, là-bas au cimetière,

    A ta gauche je suis et la tête en arrière.

    Mes mains, en négatif, y touchent ton épaule.

     

    Parce que j'étais là avec elle autrefois

    Dans un monde que l'on croit souvent invisible

    Et qu'elle le savait, y était très sensible,

    Combien de ses écrits vous ont parlé de moi...

     

    Oui, je fus autrefois son étrange compagne,

    Ainsi chacune de son côté du miroir

    Nous nous sommes aimées, pour la petite histoire...

    Et encore aujourd'hui nos âmes s'accompagnent.

     

    L.


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    J'ai dépeint autrefois la tendre nudité,

    Le charme étincelant et la grâce divine

    Des belles jeunes femmes de l'antiquité:

    J'ai chanté la beauté des amours féminines.

     

    Ta voix m'a fait écho et, fidèle à nous-mêmes,

    Tu as, au siècle dernier, repris le flambeau

    En traduisant, notamment, de tous mes poèmes,

    Tout ce que tu as pu en trouver de lambeaux.

     

    En d'autres temps, souvent au péril de ma vie,

    Pour les Droits de la Femme et de la Citoyenne,

    J'ai osé exprimer des Femmes leurs avis

    Leur donnant la parole au travers de la mienne.

     

    J'ai chanté et je chante à nouveau aujourd'hui,

    Plus que jamais, de toute l'ardeur de ma flamme,

    Ce que, depuis toujours, je défends jour et nuit:

    La grandeur absolue des Amours entre Femmes.

     

    Qu'est-il de plus beau que deux femmes enlacées,

    Liées par la tendresse de leurs sentiments,

    Qui n'ont pas oublié, malgré les temps passés,

    L'essentielle valeur d'un unique serment?

     

    Pour leur servir d'exemple, avec un peu d'humour,

    Devant leurs relations plus que superficielles,

    Nous donnerons au monde, en chantant nos amours,

    La preuve que voulait leur apporter le ciel.

     

    L.


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    Je rêve de nos doigts tendrement enlacés,

    Et de saisir au vol ta blancheur vaporeuse

    Car je veux tout de toi: ce n'est jamais assez...

    Et m'assurer aussi qu'enfin tu es heureuse.

     

    J'aime à sentir ton corps, blotti contre le mien,

    Et à ouïr ta voix comme un lointain murmure.

    Je veux tout de toi... mais ce n'est déjà pas rien

    Que d'avoir ta présence amie qui me rassure.

     

    Je veux tes seins dressés et ta taille fluette

    Et ton âme frémissante de sentiments:

    Devant ta nudité, mon âme de poète

    S'émeut plus que devant le plus beau des couchants.

     

    Et pour servir l'AMOUR, et pour servir d'exemple,

    Le temps s'arrêtera à l'heure du désir

    Pour tous ceux et celles qui, depuis notre temple,

    Nous auront entendu fébrilement gémir,

     

    Dans le plus haut des nues où nous faisions naufrage,

    Quand buvant à ton sexe trempé de rosée

    J'ai rechercher la perle au fond du coquillage...

    Et certains penseront: "Psappha a tout osé.".

     

    L.


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