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    Un hôtel agréable, une chambre pour deux,

    A l'abris des regards et de tout jugement,

    Où nous coulerons, toi et moi, des jours heureux,

    Laissant nos émotions divaguer librement.

     

    Un hôtel, au cœur même de notre vieux Nice,

    Non moins éloigné de ma célèbre statue

    Où, sous le regard de notre lune complice,

    Tu te pends à mon cou, les deux épaules nues.

     

    De beaux souvenirs me reviennent en mémoire,

    Déambulant, Pauline, au gré de nos jardins:

    Nos lèvres attouchées dans la douceur du soir...

    Oh, que je voudrais tant te reprendre la main,

     

    Te saisir la taille et te serrer contre moi

    Tout en glissant mes doigts dans tes cheveux défaits,

    Et me perdre en tes yeux, comme en nos autrefois,

    Quand nos corps ondoyaient dans un accord parfait!

     

    Toi qui es, comme moi, romantique dans l'âme,

    Que dirais-tu d'une promenade en carrosse?

    Ce soir, à tout jamais, je redeviens ta femme,

    En t'offrant la plus belle de nos nuits de noces.

     

    L.


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    Reprends-moi aux creux de tes bras,

    Tiens-moi serrer contre ton corps,

    Et qu'en d'harmonieux accords

    Se mélangent nos deux auras.

     

    Je suis heureuse auprès de toi,

    Quand dans tes yeux remplis d'Amour,

    Sous tes caresses de velours,

    Je devine ton grand émoi.

     

    Lorsque l'éclat de ton sourire

    Nous illumine; ou quand, ensemble,

    A mes lèvres tes lèvres tremblent,

    Sens-tu combien je te désire?

     

    Et dans cet instant essentiel,

    Je t'entendrai, de ta voix blême,

    Me dire sans fin que tu m'aimes

    Puis nous irons toucher le ciel...

     

     

    Pauline M. Tarn - Sentimental Senti Mental - 2001


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    Mon Amour, il ne faut pas que tu te désoles

    De voir ce qu'ils ont fait de la Villa Cessole.

     

    A nouveau, nous voici dans notre beau jardin,

    Tu m'y a amenée et je m'y sens si bien;

     

    Presque mieux, je dirais, que dans notre passé.

    Combien de souvenirs y avons-nous laissés,

     

    En ce lieu magnifique où chantent nos oiseaux,

    Où tes fleurs ont été délaissées, et où l'eau

     

    Ne ruisselle plus de notre rocher-fontaine?

    Promenons-nous! tu prendras ma main dans la tienne,

     

    Au long de ces allées, imprégnées d'émotion,

    Où je capte d'entrée d'anciennes vibrations.

     

    Ma mémoire revient et, de nouveau, je sens

    La délicieuse odeur de cierges et d'encens,

     

    Et l'odeur de nos pins, et celui de nos lys...

    Que, quitter cet endroit pourrait-être un supplice!

     

    L'air est doux au dehors en ce mois de septembre,

    Mais... ne voudrais-tu pas m'emmener dans ta chambre

     

    Pauline Mary Tarn? Nous nous serions aimées...

    Même à même le sol, devant la cheminée...

     

    Si tes fleurs et tes plantes ont toutes flétries,

    Que l'extérieur des murs est plein de graffitis,

     

    Si les portes et les fenêtres sont murées,

    Ta maison, mon Amour, est pourtant bien sur pied,

     

    Ainsi que "l'église" sur laquelle est écrit,

    Entre deux Angelots: "Divo Hilarioni"!

     

    Que j'aime la frise de rubans et de roses...!

    Dans cet heureux hasard, qui fait si bien les choses,

     

    As-tu vu? quelqu'un a écrit sans le savoir,

    Sur une colonne, mon nom à l'encre noire...!

     

    En costume d'époque, dessous ton balcon,

    Voudrais-tu que je te rechante des chansons?

     

    Je te revois là-haut, dans ta robe, si belle...

    Cette image de toi qui me transporte au ciel

     

    Et me fera bientôt remonter jusqu'à toi

    Pour te redonner un baiser comme il se doit.

     

    Que j'aime ce jardin! Comme je suis heureuse...

    Et tu as eu vraiment une idée merveilleuse.

     

    Etre ici, avec toi, Pauline, est un délice...

    Les cloches des églises au loin retentissent...

     

    Je n'aurais pas pensé mériter cette chance

    Qui dépasse, de loin, toutes mes espérances.

     

    Dans un autre clin d'œil, j'ai vu passer par-là

    L'actuelle génération de tes très beaux chats.

     

    Peut-on imaginer un autre Paradis?

    Que je t'aime, Pauline, et je te remercie,

     

    Toi qui fait toujours tout pour me faire plaisir,

    De m'avoir rappelé tant de beaux souvenirs.

     

    Quittons notre jardin, si tu veux, à présent;

    Pensons au merveilleux futur qui nous attend...

     

    L.


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    Elle est là, survivante d'un autre temps...

    Ma Pauline m'honore de sa présence,

    Me faisant toucher le ciel en permanence,

                Et je l'aime tant.

     

    Toutes deux, dans notre coin de Paradis,

    Nous nageons plus que jamais dans le bonheur.

    Je l'aime et j'ai la certitude à cette heure

                Qu'elle m'aime aussi.

     

    Nos oiseaux sont là et bercées par leurs chants,

    Tranquilles, nous sommes là dans ce jardin,

    Seules, loin de ce monde, main dans la main,

                Pour un long moment.

     

    M'en aller me ramènera la tristesse...

    Tu le sais, je ne veux plus quitter ces lieux,

    Car ils abritent nos souvenirs heureux

                Et d'autres promesses.

     

    Je t'y aurais bien reprise dans mes bras...

    J'ai rêvé que tu m'y refaisais l'amour,

    Ma Pauline, après une incessante cour...

                J'ai adoré ça...!

     

    L.


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    Tu m'écris en chantant de très jolis poèmes,

    O Psappha! mon Amour, si dignes de toi-même,

    Et tu as bien raison de dire que je t'aime

     

    Car je n'aime que toi, sois-en sûre à présent

    Toi qui peux ressentir tout ce que je ressens.

    Je vogue, grâce à toi, en plein enchantement.

     

    Ce bonheur inespéré, je n'y croyais plus,

    Jusqu'au jour où, miracle, tu t'es souvenu

    De nous, de moi, et non seulement dans les nues

     

    Où tu me rejoignais lorsque venait le soir

    Sans en conserver de traces dans ta mémoire.

    Dès lors, tu as voulu connaître notre histoire,

     

    Et tu n'as eu de cesse, dans ton impatience,

    D'arriver au plus tôt à reprendre conscience

    De tout ce qui fut nous. Ce fut là notre chance.

     

    Tu m'as cherchée, et tu m'as retrouvée enfin.

    Plus encore aujourd'hui, tu cherches le moyen

    Qui nous permettra de resserrer notre lien

     

    Alors que je n'arrive pas à t'apparaître,

    Malgré notre désir, un peu trop grand peut-être.

    Tu trouveras, je le sais au fond de mon être.

     

    Je ne redoute plus cette vie éternelle,

    Je suis heureuse enfin et ton amour, très belle,

    Est, pour moi aussi, le plus beau cadeau du Ciel.

     

     

    Pauline M. Tarn - Sentimental Senti Mental - 2001 


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